Depuis maintenant trois ans, j’ai la chance de travailler étroitement avec Je Cours Qc et jouer le rôle d’ambassadeur pour leurs événements. Le 20 mai dernier, j’ai participé au Trail du Coureur des Bois de Duchesnay qui, cette année, offrait une nouvelle distance de 34 km.
Le départ se donnait à 7h30 du matin et plus de 120 coureurs prenaient le départ avec moi. Dès les premières foulées, j’ai pris la tête avec un autre participant. Sachant très bien que mon manque de volume et mes 60 heures de travail sur les 7 jours précédant la course allaient tôt ou tard me rattraper, je décide tout de même d’ouvrir la machine. Les cinq premiers kilomètres de cette nouvelle section (une boucle longeant le lac) sont magnifiques et roulants. Tout va bien jusqu’à date et nous franchissons à nouveau l’arche de départ!
Je maintiens la cadence en m’aventurant dans ce nouveau parcours. La veille, durant ma reconnaissance de parcours, je trouvais que les sentiers étaient plutôt secs. Je me rends vite compte que les sentiers de ski de fond sont vaseux, mous et nous ralentissent considérablement. C’est là que je confirme avec moi même que ce n’est pas le cardio qui allait lâcher, mais bien les jambes.
Nous sommes deux en tête et nous courons côte à côte. Nous franchissons des nouvelles sections techniques qui ont été défrichées par l’organisation. Les sections nous offrent de magnifiques points vus sur le lac (malheureusement caché par la brume), des sections assez techniques et des trous de « bouette » en masse! Fidèle à cette trail, il y a plusieurs sections qui nous donne la chance d’ouvrir la machine et de rouler fort. Ce que j’ai fait bien sûr et j’adore cela!
Les vingt premiers kilomètres étaient parfaits, j’avais des jambes et mes poumons tenaient plus que le coup. C’est au 22e kilomètre environ que j’ai senti ma semaine de travail me frapper comme une tonne de briques. Mes ischio-jambiers commençaient à cramper et une tendinite qui était guéri depuis quelques semaines a refait surface. C’est à ce moment que je me suis dit, « bon c’est là que je vais ralentir sans le vouloir ». J’ai commencé à perdre de la vitesse et souffrir un peu plus. Plus ça avançait, plus mes jambes étaient lourdes. Je marche, je cours et je perds des positions.
J’arrive finalement au bout des 34 km en 5e position avec un temps de 2h49, tout près de mon objectif de 2h40. Je dois admettre que le travail fait par la gang de Je Cours Qc est remarquable. Un parcours qui regroupe plusieurs types de sentiers où les coureurs plus habitués y trouvent leur compte. Les nouvelles sections qui ont été ouvertes sont techniques, difficiles et nous donne du fil à retordre. Le Trail du Coureur des Bois de Duchesnay est digne des grands trails au Québec!
Bravo et vous me reverrai l’an prochain c’est certain!