Article rédigé par Saucony.
Vous avez passé de longues heures sur la piste. Vous avez consigné votre régime alimentaire et transformé votre corps en une machine bien huilée. Vous vous trouvez maintenant devant le mur de votre boutique de course à pied locale, essayant de choisir la paire de chaussures parfaite pour vous propulser à la ligne d’arrivée le jour de la course. Mais vu la multitude de choix qui s’offre à vous, comment allez-vous décider quelle chaussure vous convient le mieux? Dans cet esprit, nous avons rassemblé quelques astuces en guise de directives techniques, avec l’aide de l’Ambassadrice de Saucony, Lecia Mancini, qui vous offrira des conseils judicieux.
Répondre à la question quelle chaussure est la mieux adaptée pour votre course commence par une autre série de questions. Pour commencer, que voulez-vous accomplir ce jour-là? Cherchez-vous à battre votre record de vitesse? Ou bien, cherchez-vous simplement à terminer la course confortablement et à être satisfait d’avoir vécu cette expérience?
Pour le coureur moyen, les chaussures semblent appartenir à deux catégories opposées : celles légères et rapides, et celles coussinées et stables. Et même si cela sonne toujours vrai, les progrès de la technologie ont changé la donne. Le poids restera toujours un élément différenciateur des chaussures des jours de course, mais opter pour la chaussure la plus légère n’est pas toujours la meilleure décision. Pour la plupart des coureurs, la question devient : « Avec peu de coussinage ou de soutien, puis-je gérer la distance de ma course sans que mes pieds ou mon corps deviennent trop douloureux ou fatigués? »
En fait, la distance est souvent le facteur le plus important pour les coureurs lors du choix d’une chaussure de course. Pour les courses sur de plus longues distances, nombreux sont les coureurs qui veulent une chaussure qui protège et prend soin de leur corps. Tandis que pour des distances plus courtes, comme une course de 5 km ou de 10 km, les coureurs optent souvent pour une chaussure beaucoup plus légère et un coussinage moins important. Le mantra « rigide est rapide, et plus mou est plus lent, mais plus confortable », est souvent la façon dont grand nombre de coureurs trouveront des chaussures.
Pour Lecia, trouver un équilibre fait toute la différence. « Je recherche des chaussures de course légères, basses, légèrement coussinées, qui absorberont le choc d’une longue course rapide sans compromettre la vitesse et l’agilité. »
Ainsi, bien que les chaussures les plus légères, comme les chaussures de compétition, ne soient pas toujours nécessaires ni même la meilleure décision pour tous les coureurs, il est important de se rappeler que le poids que vos chaussures ajoutent à vos pieds aura une incidence sur votre performance de la journée. Une once de poids en moins sur chacune de vos chaussures peut représenter près de 50 à 60 livres de moins par kilomètre que vous soulevez avec vos pieds. Et cela fait une grosse différence sur la longueur d’un marathon.
Un pas dans la bonne direction consiste à garder les chaussures dans lesquelles vous vous entraînez déjà et à les améliorer. Il est fort probable que vous ayez votre paire de chaussures préférée pour l’entraînement et que ces chaussures offrent le coussinage et le soutien nécessaires pour vous mener à la fin de vos longues courses. Si votre objectif le jour de la course est simplement de franchir la ligne d’arrivée en vous sentant bien, vous n’aurez peut- être même pas à chercher plus loin. Vous devriez envisager de faire la course avec les chaussures dans lesquelles vous vous entraînez déjà.
« J’ai fait ma première course dans les Kinvara, ce dans quoi je m’étais entraînée » raconte Lecia. « À l’époque, je courais sans tenir compte des différents types d’entraînement et j’ai donc parcouru tous mes kilomètres dans la même chaussure que celle dans laquelle je comptais faire la course. Une fois que j’avais déterminé qu’elle me convenait, je l’ai gardée. »
Lecia mélange désormais ses chaussures en fonction du type d’entraînement qu’elle fait : plate et rapide pour les courses sur piste et de vitesse, comme la Type A, et plus coussinée pour les courses plus longues et de récupération, comme la Ride ISO 2. Le jour de la course, elle préfère la légèreté, la rapidité et la sensation de confort qu’apporte la Kinvara 10.
Si le temps est votre objectif ultime, une chaussure pour les jours de course devrait tout au moins peser un peu moins que votre chaussure d’entraînement. Mais, tout comme si vous changiez le modèle de vos chaussures d’entraînement, vous devriez faire une série d’ajustements mineurs, plutôt que des changements drastiques.
Apprenez de Lecia : « Il m’est arrivé d’acheter une paire de chaussures d’une demi-pointure trop petite, bien que je l’avais trouvée confortable lorsque je l’avais essayée en magasin. Cela m’a rapidement causé des ongles noirs douloureux », se souvient-elle. « Il faut garder à l’esprit que les pieds gonflent quand ils deviennent chauds, donc maintenant j’opte toujours pour une coupe légèrement moins serrée. »
Une fois que vous avez réglé votre chaussure du jour de la course, votre travail n’est probablement pas terminé. Lecia recommande une bonne période de rodage avant votre arrivée au corral de départ. « Je porterai mes chaussures de course pendant deux ou trois courses au tempo pour simuler la course et les roder aux fins de vitesse. Je les porterai aussi pour une longue course ou une course d’avant-course pour savoir comment mes pieds se sentiront dedans pendant de plus longues périodes de temps », dit-elle. « Pour moi, la règle de base est de les porter sur environ deux fois la distance de la course que je vais courir. Donc, si je cours un marathon, je veux courir au moins 90 kilomètres avec elles. »
Comme toujours, votre associé de magasin local est là pour vous aider à choisir la chaussure qui fera de votre prochaine course votre meilleure course. Mais il ne faut pas oublier d’apporter vos devoirs. Préparez-vous à leur faire part de vos objectifs de course, de ce que vous aimez et n’aimez pas à propos de vos chaussures actuelles, ou de toute blessure ou douleur persistante que vous pourriez ressentir.
Après cela, tout ce qui reste à faire est de choisir la bonne couleur, afin qu’il n’y ait pas de discordance avec votre tenue de course. Nous ne voulons pas que ça arrive, n’est-ce pas?